Un duopole historique
Lorsque Boeing rachète McDonnell Douglas en 1997, c’est une page de l’histoire aéronautique qui se tourne. Après avoir vu tomber successivement tous ses concurrents américains, l’avionneur se retrouve pour la première fois seul face à son adversaire européen Airbus. Vingt années plus tard, le marché des avions commerciaux gravite toujours autour du duopole formé par les deux rivaux à cette époque. Heureusement, des avionneurs de moindre envergure ont émergé entre temps, à l’image de Bombardier et Embraer. Mais ils restent encore bien loin des meneurs du marché.
En 2017, Airbus et Boeing estiment que le nombre d’avions de lignes à réaction en activité devrait doubler d’ici 2035. Pour accomplir cela, il faudra produire 39 000 nouveaux avions dont 28 000 avions monocouloirs. Une aubaine pour les petits avionneurs actuels et futurs. Alors comment ces derniers se partageront le gâteau d’ici 2035 ?
Chacun sa part
Un duopole, ce sont deux entreprises rivales qui se partagent jalousement un même marché, ne laissant aucune place à de quelconques potentiels concurrents : c’est ainsi qu’Airbus et Boeing opèrent aujourd’hui sur le lucratif mais très exigeant marché des avions moyens et longs courriers. Le marché des courts courriers, ou celui des avions monocouloirs, fait quant à lui l’objet d’une concurrence avec d’autres avionneurs qui, par leurs ambitions et leur expérience, semblent préparer l’affaiblissement du duopole.
Alors qui sont ces avionneurs audacieux ? Deux sont actuellement reconnus : le québécois Bombardier et le brésilien Embraer. Ce sont aussi des élites du marché de l’aviation d’affaire qui proposent dans leur catalogue des avions de ligne monocouloirs avec des capacités comprises entre 45 et 160 passagers. Leur expérience et leur savoir-faire n’est plus à démontrer, comme en témoigne la longue liste de compagnies qui leur sont fidèles. Le dernier modèle commercialisé par Bombardier est le CS300. Il est conçu pour 160 passagers et affiche clairement les ambitions de l’avionneur Québécois : s’introduire sur le marché des monocouloirs de 150-200 passagers prisé par Airbus et Boeing pour menacer le duopole tant convoité.
Et les menaces risquent de se multiplier car les besoins du marché à venir en termes d’avions monocouloirs ont suscité la convoitise d’autres industriels dans le monde : les russes ont déjà pris de l’avance avec Sukhoi, qui fait voler depuis 2008 son SSJ 100, un bimoteur conçu pour emporter jusqu’à 108 passagers et dont plus de 100 unités ont déjà été livré. Irkut, une holding qui produit notamment des avions Sukhoi, a dévoilé en 2016 son nouveau moyen-courrier haute capacité, prévu pour faire voler jusqu’à 211 passagers. Une « menace » évidente pour l’Airbus A320 et le Boeing 737 en matière de configuration, car il possède une cabine plus spacieuse et prétend pouvoir embarquer une charge marchande supérieure à celle de ses compétiteurs. Pour le moment, l’avion n’a toutefois généré que peu d’intérêt au-delà des frontières russes. Côté japonais, c’est Mitsubishi et son MRJ qui participe à la course. L’avion est décliné en deux versions (78 et 92 passagers) et sa commercialisation est prévue pour 2020.
Ainsi, brésiliens, canadiens, japonais, russes et pour être complet, chinois, seront introduits sur le marché des avions de ligne à réaction en 2020 : la compétition sera rude et même si les nouveaux venus reposent pour le moment essentiellement sur des commandes domestiques, il est fort à parier que les règles du jeu changeront pour Airbus et Boeing. Dans ce futur contexte concurrentiel, chacun aura donc sa part du gâteau …
Sur le marché des monocouloirs 150-200 passagers, Irkut va commercialiser le MC-21 qui concurrencera directement les A320 et 737. Les ventes peinent toutefois à décoller en dehors des frontières russes …
Un gâteau inégalement partagé
Nous savons maintenant que les aéroports des vingt prochaines années n’accueilleront pas que des Airbus ou des Boeing. La diversité des avions qui composeront les flottes des compagnies d’ici là dépendra simplement des parts de marché que prendront les petits avionneurs décrits plus haut. Pour avoir une idée des proportions futures de celles-ci, jetons un coup d’œil au chiffres actuels. En 2016, Airbus a livré 688 avions et son carnet de commande s’élevait à 6 874 appareils au 31 décembre 2016. Le géant de Seattle a quant à lui livré 748 avions en 2016 et disposait d’un carnet de commande riche de 5 715 appareils à la même date. Financièrement, ces deux carnets de commandes représentent l’équivalent du PIB 2015 de l’Inde. Des situations plus que confortables… Bombardier et Embraer réunis ont livré 194 avions de ligne monocouloirs en 2016 et doivent satisfaire un carnet de commande de 936 avions commerciaux. Cela donne une meilleure idée des proportions … Notons que ces deux derniers avionneurs sont entrés sur le marché des avions de ligne il y a moins de 20 ans, ce qui explique de tels écarts. Pour les nouveaux avionneurs, il est facile d’imaginer que leurs parts de marché resteront limitées dans les deux prochaines décennies.
Que ces nouveaux avionneurs soient russes, chinois ou japonais, il leur sera difficile de se faire une place sur le marché des avions commerciaux. Et pour cause, commercialiser un avion de ligne est tout sauf une simple question de moyens. Par exemple, la conception et l’alignement avec les exigences réglementaires constituent un premier passage semé d’embûches car il faut prouver aux autorités du monde entier que l’avion conçu pourra évoluer dans des conditions optimales de sécurité. Une fois cette étape accomplie, commence le vrai défi industriel qui consiste à mettre en place une chaine de production optimisée, sûre et rentable. Il faut alors imaginer un vaste réseau de sous-traitants et de fournisseurs (souvent à l’étranger) tout en s’entourant de partenaires techniques. La commercialisation de l’avion ne peut être initiée que lorsque la confiance des compagnies est en mesure d’être acquise, ce qui n’est pas des moindres défis : rares sont les compagnies qui aiment faire confiance à un nouvel avionneur. Et si toutefois l’avion parvient à être vendu, certifié puis livré, il faut en assurer le complexe et coûteux service après-vente en mettant en place des centres agréés à l’international. Il faut pour finir veiller à ce que l’appareil mûrisse bien. Dans le domaine de l’aviation commerciale où la sécurité est aussi prépondérante, il est souvent question de réputation. Un avionneur doit prouver avant de plaire. Et cela prend des années.
Les chiffres actuels et les particularités du marché de l’aviation commerciale permettent finalement d’imaginer la composition et la répartition des commandes du marché de demain. Airbus et Boeing resteront les meilleurs en termes de vente mais verront leurs parts de marché diminuer sur le segment des monocouloirs. Bombardier et Embraer devraient grignoter des parts sur ce même segment et prendre considérablement de l’ampleur. Les autres avionneurs, bien que proposant des avions prometteurs, resteront à la traine, mis à part les chinois dont les ventes, uniquement à destination du marché intérieur, vont exploser. Si tout cela se concrétise, on devrait donc voir disparaître le duopole au sens strict dont Airbus et Boeing sont les acteurs.
Alors chacun aura sa part du gâteau, certes, mais avec des tailles bien différentes. Une nouvelle page de l’histoire de l’aviation commerciale pourrait bien se tourner.
Bombardier, avec notamment son CS300, se positionne en tant qu’élite parmi les nouveaux concurrents d’Airbus et Boeing.
Loïck Laroche-Joubert à Paris pour AeroMorning
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Il permet de connecter facilement l’Inde à la Nouvelle-Zélande, au Japon,
à l’Indonésie, au Vietnam et à la Thaïlande via Hong Kong
Paris, le 27 février 2017 – Jet Airways, la première compagnie aérienne privée internationale en Inde, et Hong Kong Airlines, compagnie aérienne de renommée internationale, ont conclu un accord de partage de code, qui améliorera de manière significative la connectivité entre l’Inde et la région Asie-Pacifique.
M. Jayaraj Shanmugam, Directeur Commercial de Jet Airways (deuxième à gauche) et M. Li Dianchun, Directeur Commercial de Hong Kong Airlines (troisième à gauche), lors de la signature du codeshare à Mumbai
Dans le cadre de l’accord de réciprocité, Jet Airways placera son code marketing « 9W » sur les vols de Hong Kong Airlines opérant entre Hong Kong et Okinawa et Tokyo au Japon; Denpasar en Indonésie; Hanoi au Vietnam; Bangkok en Thaïlande; et Auckland en Nouvelle-Zélande.
En retour, Hong Kong Airlines mettra son code marketing « HX » sur les vols Jet Airways Hong Kong / Mumbai et Hong Kong / Delhi.
Cet accord permettra à Hong Kong Airlines d’offrir à ses passagers une liaison quotidienne entre les villes de Hong Kong, Mumbai et Delhi, destinations business clés. Les deux compagnies aériennes auront également la possibilité d’étendre leur présence et de répondre aux besoins de leurs clients dans toute la région.
Pour Jet Airways, cet accord améliorera la connectivité depuis Mumbai et Delhi via Hong Kong vers de multiples destinations de la région Asie-Pacifique. Les passagers de la compagnie auront désormais accès à de nouvelles destinations grâce à ce codeshare : Okinawa au Japon et Auckland en Nouvelle-Zélande, améliorant ainsi l’offre proposée aux clients en quête d’expériences de voyage nouvelles et variées. Les clients peuvent également profiter de la flexibilité de voyage, en volant par exemple de l’Inde à Hong Kong à l’aller et via Bangkok au retour.
De plus, les membres JetPrivilege, le programme de fidélisation de Jet Airways, pourront cumuler des JPMiles lorsqu’ils voyagent sur les vols Hong Kong Airlines sur lesquels le code Jet Airways est apposé.
Ces JPMiles leur donneront accès aux avantages et privilèges de ce programme, et seront comptabilisés pour définir leur niveau dans le programme.
Hong Kong Airlines dispose de l’une des flottes les plus récentes du monde. Basée à Hong Kong, la compagnie vole vers 36 villes majeures de la région Asie-Pacifique, dont Gold Coast, Auckland, Pékin, Shanghai, Taipei, Tokyo, Sapporo, Séoul, Bangkok, Bali et Okinawa. Grâce à des systèmes de divertissement dernier cri proposés à bord de tous ses avions, Hong Kong Airlines s’efforce d’offrir une expérience de voayge la plus agréable possible pour ses passagers.
Jayaraj Shanmugam, Directeur Commercial de Jet Airways, déclare : « Jet Airways s’est toujours efforcé de proposer à ses passagers la connectivité la plus fluide et la plus commode possible afin de répondre à leur besoin de déplacements rapides. Notre vaste réseau et nos partenariats stratégiques de partage de codes avec les principales compagnies aériennes à travers le monde nous permettent de répondre parfaitement à cette exigence. Le codeshare avec Hong Kong Airlines donnera à nos clients l’opportunité de voyager au Japon, en Indonésie, au Vietnam et en Nouvelle-Zélande via Hong Kong, au départ de nos hubs à Mumbai et à Delhi.
Au cours des cinq dernières années, les voyages d’affaires et de loisirs entre l’Inde et les destinations couvertes par cet accord ont connu un taux* de croissance annuel moyen remarquable de 12%, grâce à une activité économique soutenue. Ce partenariat renforcera indéniablement le choix disponible pour nos clients, notamment avec les nouvelles destinations proposées : Okinawa au Japon et Auckland en Nouvelle-Zélande. »
* Ce taux ne tient pas compte de Bangkok, destination déjà desservie par Jet Airways.
M. Li Dianchun, Directeur Commercial de Hong Kong Airlines, ajoute : « Nous sommes très heureux de ce partenariat avec Jet Airways. En effet, nous avons observé une tendance à la hausse des voyageurs en provenance d’Inde, transitant par Hong Kong, à destination du Japon, de l’Asie du Sud-Est et même jusqu’à Auckland. En reliant Hong Kong à Mumbai et Delhi, le nouvel accord permet aux passagers de ces villes clés de voyager facilement vers certaines destinations phares du réseau de Hong Kong Airlines. De plus, nos clients peuvent rejoindre facilement l’Inde pour leurs voyages d’affaires ou de loisirs. Nous sommes impatients de proposer aux passagers notre service de classe mondiale, tout en soutenant les échanges économiques et culturels de la région Asie-Pacifique. »
Les vols de ce codeshare seront proposés à la vente à partir du 27 février 2017, sous réserve de l’approbation du gouvernement. Les billets d’avion pourront être achétés auprès des agences de voyages ou directement sur les sites internet des deux compagnies.
Pour toute réservation auprès de Jet Airways, les passagers peuvent contacter la compagnie au 01 49 52 41 15, par mail paris@jetairways.com, sur son site Internet jetairways.com ou contacter leur agence de voyages.
À propos de Jet Airways
Jet Airways exploite actuellement une flotte de 113 appareils et opère quotidiennement plus de 575 vols. Sa flotte est composée de Boeing 777-300ER, d’Airbus A330-200/300, de Boeing 737 nouvelle génération et d’ATR 72-500/600.
Les 66 destinations de Jet Airways couvrent l’ensemble de l’Inde ainsi que les destinations internationales de Abu Dhabi, Amsterdam, Bahreïn, Bangkok, Colombo, Dammam, Dhaka, Doha, Dubaï, Hong Kong, Djeddah, Katmandou, Koweït, Londres (Heathrow), Muscat, Paris, Riyad, Sharjah, Singapour et Toronto.
Jet Airways est une compagnie membre de « Etihad Airways Partners ».
Plus d’informations sur Jet Airways
Le 14 mai 2014, Jet Airways a lancé son premier vol direct au départ de Paris-CDG à destination de Mumbai (Bombay). À partir du 30 octobre 2016, la compagnie opèrera un vol quotidien direct au départ de Paris-CDG vers Mumbai (Bombay).
Au départ de Nice, Marseille, Toulouse et Lyon, Jet Airways en partage de codes avec Air France, permet de relier quotidiennement Mumbai (Bombay), via Paris-CDG.
Jet Airways est en partage de codes avec Etihad Airways au départ de Paris-CDG 2C et offre la possibilité de relier Ahmedabad, Bangalore, Chennai (Madras), Cochin, Delhi, Hyderabad, Mumbai et Pune via Abu Dhabi.
Au départ de Paris-CDG, Jet Airways est partenaire d’Air France offrant la possibilité à ses passagers de relier l’Inde via Londres.
Depuis le 27 mars 2016, Jet Airways opère deux vols quotidiens sans escale entre l’aéroport Schiphol à Amsterdam et ses hubs indiens de Mumbai et Delhi. En collaboration avec KLM, Jet Airways permet à ses passagers au départ de France de relier l’Inde via Amsterdam.
À propos de Hong Kong Airlines
Créée en 2006, Hong Kong Airlines est une compagnie aérienne « full-service » de renommée internationale basée à Hong Kong. Elle a connue une croissance remarquable en seulement dix ans grâce à un vaste réseau de destinations couvrant 36 villes majeures de la région Asie-Pacifique, telles que Gold Coast, Auckland, Pékin, Shanghai, Taipei, Tokyo, Sapporo, Séoul, Bangkok, Bali et Okinawa. La compagnie a également signé des accords en partage de codes avec 13 compagnies aériennes et 70 accords inter-lignes. La flotte est actuellement composée de 34 Airbus (29 pour le transport de passagers et 5 cargos). Avec une moyenne d’âge d’environ 4,6 ans, Hong Kong Airlines exploite l’une des flottes les plus jeunes au monde. Hong Kong Airlines a obtenu le label international quatre étoiles de Skytrax depuis 2011. Il a également remporté le prix du meilleur service de vol en Asie dans le cadre des World Travel Awards 2015.
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Pour répondre aux mutations d’un monde ultra-connecté où l’innovation se développe à toute vitesse en bouleversant les codes traditionnels, l’IPSA profite de l’année 2017 pour lancer son projet IPSA 3.0. Pensée autour de cinq priorités stratégiques, cette transformation a pour but de dynamiser encore davantage les dimensions associative, internationale et pédagogique de l’école d’ingénieurs de l’air et de l’espace, récemment valorisée par le classement annuel de « L’Usine Nouvelle ».
Une nouvelle direction, un campus et des laboratoires « upgradés », des options enrichies et des bachelors opérationnels : nos cinq priorités pour le futur de l’ingénierie
Le projet IPSA 3.0 voit d’abord l’école se doter d’une nouvelle direction à la hauteur de ses ambitions à travers la nomination de Francis Pollet au poste de directeur général de l’IPSA à compter du 1er mars 2017 par Marc Sellam, président-directeur général de IONIS Education Group. Ancien directeur de l’École de l’air de Salon-de-Provence, ancien commandant de bord de l’Airbus présidentiel et conseiller dans son domaine de quatre ministres de la Défense successifs, ce professionnel reconnu a également une solide expérience en tant que général de l’Armée de l’air et qu’ingénieur en aéronautique. Sa personnalité et sa vision du secteur seront un atout précieux pour permettre à l’école d’atteindre des objectifs placés toujours plus haut.
L’arrivée de Francis Pollet coïncide avec l’agrandissement des campus de l’IPSApour un meilleur apprentissage, avec 7 500 m² au lieu de 3 500 m² à Paris et 2 000 m² à Toulouse contre 800 m² précédemment. Ces nouveaux espaces de travail agréables et conviviaux sont pensés pour l’épanouissement des futurs ingénieurs. Cette « mise à jour » concerne aussi la recherche, avec la création de nouveaux laboratoires connectés et un département enrichi, maintenant axé sur la micro aéronautique et le calcul scientifique appliqué au domaine aérospatial.
Deux options et six bachelors : une autre façon d’aborder l’aéronautique
Du côté de la formation, l’IPSA innove également avec la mise en place d’options adaptées aux évolutions des métiers de l’ingénieur. Ainsi, les fondamentaux intègrent désormais les notions de numérisation à tous les niveaux et s’accompagnent de la création des options « Management de projets et ingénierie d’affaires » et « Véhicules ».
Dans le cadre de son projet IPSA 3.0, l’école va également s’adresser aux bacheliers intéressés par un cursus en 3 ans en leur donnant accès à des formations 100 % opérationnelles. Pour cela, l’IPSA lancera 6 bachelors à la rentrée 2017 via le programme Bachelor Plus. Ces diplômes porteront sur des thématiques d’avenir : « Drones et robots », « Cyber aéronautique », « Énergie du futur, transports intelligents et durables », « Aéroports connectés et nouvelle mobilité », « Conception des engins spatiaux et lanceurs » et « Techniques commerciales et aéroportuaires ». Ces cursus offrent l’opportunité de poursuivre un deuxième cycle en école d’ingénieurs ou en parcours de type MSc (Master of Science) ou MBA.
Amplifier la vie associative, l’International et la pédagogie au cœur du renouveau de l’IPSA
Depuis plusieurs années, l’IPSA se transforme en ouvrant davantage ses étudiants à l’International, à de nouvelles formes d’enseignement et à la dynamique associative. La dynamique qui a précédé le développement des 5 priorités stratégiques a notamment débuté avec plusieurs évolutions notables.
L’IPSA, une école ouverte sur l’espace… et le monde
En trois ans, l’IPSA est passée de 10 à 52 partenariats avec de grandes universités mondiales (Brésil, Chine, Corée du Sud, États-Unis, Russie…). Portant principalement sur les échanges académiques, ces partenariats tendent à se développer davantage sur le registre des doubles diplômes. En parallèle, l’école propose des « piscines » d’anglais durant les deux premières années de son cursus. Ces parenthèses d’immersion d’une à deux semaines voient toute l’école s’exprimer en anglais. Une part est aussi laissée aux autres langues (russe, chinois, arabe, espagnol…) amenées à prendre de plus en plus d’importance dans le secteur de l’air et de l’espace.
Le numérique comme moteur
Les attentes des jeunes générations ont changé. Il ne s’agit plus seulement de transmettre, mais aussi d’accompagner l’élève à apprendre par lui-même et à développer son sens de l’initiative. Cela, l’IPSA l’a bien compris en intégrant pleinement l’enseignement numérique dans sa pédagogie. Développé par la plateforme en ligne IONISx avec le suivi des équipes de l’école, cet enseignement proactif permet aux étudiants d’avancer à leur rythme et aux enseignants de se transformer en coachs. La distance est abolie et, même en stage ou en formation à l’étranger, l’IPSAlien garde l’accès à ses contenus et peut avancer sur des travaux laissés en friche.
La passion des étudiants, une richesse à cultiver
Les associations étudiantes offrent aux IPSAliens la possibilité d’affirmer leur goût d’entreprendre et de repousser toujours plus loin les limites de leur passion. Cette effervescence donne régulièrement lieu à des distinctions au niveau national et international, comme les participations régulières au C’Space d’Aéro IPSA, l’obtention d’une médaille d’or par l’équipe iGEM IONIS 2016 ou encore l’obtention du prix de la réalisation innovante de l’annéed’IPSA Space Systems dans le cadre du programme PERSEUS. Signe de la confiance accordée à cette motivation, l’école a lancé son Stud Lab en 2016, une nouvelle structure destinée à apporter une plus grande visibilité aux projets technologiques innovants portés par des étudiants dans le cadre du cursus ou d’une association.
Envie d’en savoir encore plus sur le projet IPSA 3.0 et les dernières innovations de l’école ? Consultez la page dédiée !
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ATR. 3 lettres qui évoquent des avions modernes, vecteurs de développement social et économique partout dans le monde. ATR conjugue confort, sécurité, efficacité avec proximité, innovation, persévérance.
À l’heure où les industries se séparent parfois de leurs bases humaines, au point de devenir des géants hors sol, ATR veut rester ce constructeur à taille humaine qui propose le « turboprop » comme la solution la plus respectueuse de l’environnement et la plus adaptée aux enjeux démographiques régionaux.
Michel Polacco, journaliste, ancien directeur de France Info, est spécialisé, au-delà du reportage et du grand reportage, dans les questions d’aéronautique et de défense. Il est lui même pilote professionnel d’avion et d’hélicoptère. Actuellement secrétaire général de l’information du groupe Radio France, il est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire de l’aviation et de la conquête spatiale.
Michel Polacco
Éditeur : EDITIONS PRIVAT
Prix de vente au public (TTC) : 32 €
176 pages ; 24 x 30 cm ; relié
ISBN 978-2-7089-9273-3
EAN 9782708992733
Date de parution
26/01/2017
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En combinant une expertise avérée dans l’ingénierie et la fabrication de composites thermoplastiques avec la mise en œuvre de technologies des matériaux polycétones innovantes pour créer une solution globale inédite pour le secteur aéronautique |
La nouvelle joint-venture formée par Victrex et Tri-Mack va accélérer l’adoption des composants en composite polycétone dans l’aéronautique |
Thornton Cleveleys (GB), le 23 février 2017 – Victrex et Tri-Mack Plastics Manufacturing Corporation viennent de former une joint-venture du nom de TxV Aero Composites. Ce partenariat commun vise à accélérer l’adoption commerciale d’applications en composite polycétone (PAEK*) dans le secteur aéronautique, à travers la fabrication de pièces obtenues par de nouveaux procédés innovants. Cet investissement de plusieurs millions de dollars inclut la construction d’un nouveau site de production aux Etats-Unis.
La nouvelle société fournira des solutions globales pour les composites polycétones, depuis l’ingénierie du concept à la commercialisation.
TxV Aero Composites, la nouvelle joint-venture de Victrex et Tri-Mack © Victrex |
« Cette joint-venture constitue une opportunité extrêmement intéressante d’accélérer la mise en œuvre de solutions innovantes et différenciées pour nos clients dans le secteur aéronautique », a expliqué David Hummel, directeur général de Victrex. « Comme aucun autre acteur du marché, Victrex a su imposer les polycétones dans les secteurs où ils offrent un réel avantage. Cet investissement va étendre les opportunités de croissance à la fois pour nos clients et pour Victrex. Nos développements de brackets pour l’aéronautique reflètent notre capacité à proposer de nouvelles formes et composants, en plus de fournir des matériaux, et à mettre en place une nouvelle chaîne d’approvisionnement pour répondre aux besoins encore sans réponse du secteur aéronautique. »
En combinant une expertise très spécifique et globale dans les matériaux, l’ingénierie, le développement et la fabrication TxV Aero Composites sera en mesure de relever les défis des clients et de répondre rapidement et précisément à leurs attentes. L’objectif est de proposer une gamme de composites PAEK allant de plaques consolidées sur mesure aux inserts préformés pour le moulage hybride, en passant par des pièces composites finies ainsi que des composants et sous-ensembles hybrides surmoulés. Ces produits innovants peuvent procurer jusqu’à 60 % d’allègement par rapport aux solutions métalliques conventionnelles et être fabriqués par des processus continus avec des temps de cycle de quelques minutes, alors que les méthodes alternatives de production des thermodurcissables prennent des heures. Les composites VICTREX AE™ 250 sont un exemple de nouveau composite basse température à base de PAEK permettant de mettre en œuvre un procédé de moulage hybride unique en son genre. Cette innovation allie la robustesse des composites thermoplastiques à renforcement continu, la flexibilité de conception et les performances éprouvées des polymères de moulage par injection VICTREX™ PEEK.
Tri-Mack Plastics est un partenaire éprouvé et de longue date de Victrex et possède une excellente réputation pour le développement et la fabrication de pièces et d’assemblages complexes pour l’industrie aéronautique. Ainsi, TxV Aero Composites mettra en place un centre d’excellence polycétone spécialement conçu aux États-Unis, qui sera achevé en 2017
Une plus grande efficacité de mise en œuvre des solutions composites pour répondre aux exigences futures de l’industrie
En commentant la joint-venture, Will Kain, président de Tri-Mack a déclaré : « Avec environ 35 000 nouveaux avions qui seront lancés au cours des 20 prochaines années, l’industrie aéronautique considère les composites thermoplastiques comme une solution rentable pour soutenir cette croissance. La mise en œuvre plus efficiente et automatisée ainsi que la performance des composites thermoplastiques PAEK permettront à TxV Aero Composites de répondre aux enjeux de coût et de poids de l’industrie aéronautique. »
Les avions commerciaux utilisent des milliers de brackets et de systèmes de fixation, du cockpit à la queue de l’appareil. Et le nombre total de composants de ce type dans un appareil peut représenter des coûts et un surpoids significatifs, surtout s’ils sont fabriqués à partir de métal usiné ou en drapage de thermodurcissables. Les composants à base de VICTREX PAEK peuvent être fabriqués avec une meilleure efficacité que les alternatives thermodurcissables conventionnelles, en procurant un allègement significatif par rapport à l’acier inoxydable et au titane tout en offrant des propriétés mécaniques équivalentes, voire supérieures, comme la robustesse, la rigidité et la résistance à la fatigue.
Victrex et Tri-Mack au JEC
Au salon mondial des composites JEC qui se tiendra du 14 au 16 mars à Paris, un échantillon de TxV Aero Composites sera exposé au stand Victrex, hall 5A stand G12. Plus d’informations sur www.txvaero.com.
* PAEK, polyaryléthercétone, une famille de thermoplastiques hautes performances, comme VICTREXTM PEEK
Des informations complémentaires sur les caractéristiques de performances mentionnées dans ce communiqué de presse sont disponibles sur demande auprès de Victrex.
A propos de Tri-Mack
Tri-Mack Plastics Manufacturing Corporation est une société d’ingénierie et de fabrication innovatrice spécialisée dans les composites thermoplastiques et les thermoplastiques haute température. Depuis plus de 40 ans, les clients font confiance à Tri-Mack pour identifier ce qui se fait de mieux en termes de matériaux, conceptions de pièces et procédés de fabrication pour leurs applications critiques. L’ingénierie collaborative, ses technologies de pointe et son exigence de qualité permettent à Tri-Mack d’accompagner les projets depuis la conception initiale jusqu’à la production commerciale. Le parc d’outils de production de Tri-Mack inclut des chaînes de fabrication automatique de composites, de moulage par injection, de production d’outillage, des robots d’usinage, de collage et d’assemblage opérant sur plusieurs axes. Bénéficiant de la certification ISO 9001:2008 et AS 9100, Tri-Mack est au service des secteurs de l’aéronautique, de l’industrie, de la chimie et des applications médicales. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur www.trimack.com.
A propos de Victrex
Victrex, dont le siège social est installé au Royaume-Uni, est un leader mondial à la pointe de l’innovation dans les solutions polymères hautes performances destinées à l’aéronautique, l’automobile, l’électronique, l’énergie et au secteur médical. Chaque jour, partout dans le monde, des millions de personnes peuvent compter sur les produits ou applications contenant des matériaux polymères hautes performances Victrex – des téléphones portables aux avions en passant par l’automobile, la production de pétrole et de gaz et l’appareillage médical. Fort de plus de 35 ans d’expérience, Victrex investit dans l’excellence technique pour proposer des solutions de pointe innovantes à la clientèle et au marché et pour créer une valeur ajoutée pour ses actionnaires. Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://www.victrex.com/fr
VICTREX™, APTIV™, VICOTE™, VICTREX PIPES™, VICTREX HT™, VICTREX ST™, VICTREX WG™, PEEK-ESD™ et le triangle (logo) sont des marques commerciales déposées de Victrex plc ou les sociétés de son groupe.
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Egis célèbre ses 20 ans de présence et d’expérience dans l’aviation et inaugure ses nouveaux espaces de travail pour soutenir l’expansion de son activité Aviation et renforcer son développement Sud-Ouest de la France, Egis installe ses équipes aviation dans de nouveaux locaux à Toulouse à proximité immédiate de ses principaux clients. Les nouveaux locaux situés 9 rue Paul Mesplé à Basso Cambo ont été inauguré mardi 17 février 2017. 170 personnes vont travailler sur le site.
Pour Cédric Barbier, directeur exécutif Aviation, « ce nouveau site toulousain des équipes Aviation d’Egis est destiné d’une part, à soutenir la forte expansion que connaît notre Groupe dans ce domaine d’activité, et d’autre part, à rapprocher nos équipes opérationnelles de nos principaux clients et partenaires de confiance. C’est un atout supplémentaire pour renforcer notre présence et accroître notre capacité d’agir au coeur de l’agglomération toulousaine et de la grande région sud-ouest. »
Toulouse, au coeur du domaine Aviation d’Egis
Egis a démarré son activité Aviation à Toulouse dans les années 1990 dans l’Air Traffic Management (Gestion du trafic aérien) auprès de la DSNA (Direction des Services de la Navigation Aérienne). C’est en 1997, qu’Egis ouvre son 1er établissement avec 17 collaborateurs, et acquiert progressivement de solides compétences en sécurité, anticollision, ergonomie, navigation par satellite et ingénierie système, pour le compte de la DSNA mais aussi d’Airbus, de Thales et de clients européens (Commission Européenne, Eurocontrol, Services de navigation aérienne).
A partir de 2007, le domaine Aviation se renforce significativement dans le domaine aéroportuaire, espace d’intégration du savoir-faire du Groupe Egis, à la fois sur les accès ville, les bâtiments, les équipements et systèmes et sur le côté piste. Les équipes toulousaines spécialisées en aéroport peuvent alors adresser des projets pour leurs clients régionaux (Toulouse Blagnac, Bordeaux, Carcassonne…) mais aussi à l’international.
Egis propose aujourd’hui une offre globale sur l’ensemble du domaine Aviation.
Les équipes conseil et ingénierie Aviation d’Egis ont réalisé plus de 60 M€ de chiffre d’affaires en 2016, au plus près de leurs clients en Europe depuis les sites de Toulouse, Saint-Quentin-en-Yvelines ou Farnborough (près de Londres), mais également en Afrique, au Brésil, au Moyen-Orient, en Inde et en Asie-Pacifique, zones de développement du Groupe. D’ici trois ans, l’ambition d’Egis est de figurer dans le Top 5 mondial des ingénieristes Aviation.
En exploitation aéroportuaire, Egis est devenu en quelques années le 3ème opérateur aéroportuaire français en nombre de passagers, avec 27 millions de passagers et gère un réseau de 17 aéroports dans le monde en Afrique, au Brésil, en Polynésie Française et en Europe dont l’aéroport de Pau Pyrénées en région Sud-Ouest.
Parmi ses principales références dans la région, on compte notamment :
– l’assistance à la DSNA pour la R&D ciel unique européen ; l’ingénierie des systèmes de contrôle aérien de l’expression des besoins jusqu’à la mise en service opérationnel ;
– l’assistance facteurs humains de la conception à la certification des cockpits pour Airbus.
– la maîtrise d’oeuvre des postes d’inspection filtrage et de la réfection des taxiways de l’aéroport de Toulouse-Blagnac ;
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– l’assistance à la définition du système d’information aéroportuaire et la maîtrise d’oeuvre du système de traitement bagages pour l’aéroport de Bordeaux ;
– l’assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’European Satellite Service Provider (ESSP).
Egis, un rayonnement dans tout le Sud-Ouest
Avec désormais 4 sites clés, Bordeaux, Montpellier, Balma et Toulouse, et plus de 700 collaborateurs, le Groupe renforce durablement sa présence en Occitanie et Nouvelle Aquitaine et y réalise un chiffre d’affaires de 70 M€. Egis joue un rôle de premier plan avec plus de 2 milliards de travaux par an dans ces régions, et décline toutes ses spécialités en matière d’ingénierie et d’exploitation, non seulement dans l’aviation, mais aussi dans le bâtiment, la route, le rail, l’aménagement urbain, l’eau, …
Dans le bâtiment, Egis a contribué à la réalisation de nombreux projets emblématiques, tels que le Stade Bordeaux-Euratlantique et le projet Laser Mégajoule à Bordeaux, la médiathèque et le cancéropole de Toulouse. Egis vient de remporter, hier, le programme de construction du siège de la direction des retraites et de la solidarité de la CDC à Bordeaux, dans le cadre du groupement porté par Kaufman & Broad.
Parmi ses références phare en termes de Grandes structures figure notamment le Pont Jacques-Chaban-Delmas à Bordeaux, pour lequel il a obtenu, en 2013, le Grand Prix National de l’Ingénierie. Les équipes d’Egis sont aujourd’hui mobilisées sur le futur Pont Jean-Jacques Bosc, dans cette même ville.
Dans le domaine des transports, Egis intervient sur les projets de Transport en commun en site propre (TCSP) et la gare TGV de Nîmes, la ligne 5 du tramway et le pôle d’échanges multimodal de Montpellier, ou encore le projet de Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique. Dans le domaine de la route, Egis est chargé de la mise à 2X3 voies de l’autoroute A63 entre l’échangeur d’Ondres et celui de Saint-Geours-de-Maremne (28 km) dans le département des Landes, et assure également, à travers sa filiale Egis Exploitation Aquitaine, l’exploitation, l’entretien et la maintenance de la section entre Salles et Saint-Geours-de-Maremne.
Les équipes d’Egis sont également mobilisées sur différents projets d’aménagement urbain (Parvis historique Matabiau à Toulouse, quartier du parc Marianne à Montpellier) ou encore dans le domaine de l’eau, avec le projet de système d’assainissement des Eaux Usées de Rodez, ou encore celui des digues de protection contre les inondations de la Garonne, à Agen.
Le groupe Egis – www.egis.fr
1 Md€ de chiffre d’affaires géré en 2016 – 13 800 collaborateurs
Egis est un groupe international d’ingénierie, de montage de projets et d’exploitation. En ingénierie et conseil, il intervient dans les domaines des transports, de la ville, du bâtiment, de l’industrie, de l’eau, de l’environnement et de l’énergie. Dans les domaines routiers et aéroportuaires, son offre s’élargit au développement de projets, à l’investissement en capital, au clé en main d’équipements, à l’exploitation et aux services à la mobilité. Avec 13 800 collaborateurs, dont 8 400 dans l’ingénierie, le Groupe a réalisé 1,036 Md€ de chiffre d’affaires géré en 2016.
Egis est filiale à 75 % de la Caisse des Dépôts et à 25 % d’Iosis Partenaires (actionnariat des cadres partenaires et des salariés).
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Fin 2015, Airbus Group et l’ENAC ont signé, au travers du Fonds de Dotation ENAC, une convention de mécénat pluriannuelle ayant pour objet la promotion de l’enseignement académique de haut niveau en France et à l’international ainsi que la diffusion des connaissances scientifiques françaises dans les domaines du transport aérien et des systèmes aéronautiques.
Dans le cadre de cette convention, l’Ecole et l’avionneur développent ensemble des chaires d’enseignement thématiques destinées à diffuser leurs connaissances et leur savoir-faire à l’international. L’objectif de ces chaires est de développer un transport aérien toujours plus sûr à l’échelle mondiale tout en imposant Airbus et l’ENAC comme acteurs incontournables de l’aéronautique au sein des régions émergentes.
C’est notamment le cas en zone ASEAN*, où Airbus et l’ENAC développent sur la période 2016-2019 une chaire d’enseignement consacrée à la sécurité du transport aérien, notamment au travers du lancement de deux formations visant à former des experts internationaux en sécurité aérienne :
Le Mastère Spécialisé « Aviation Safety Management » aux Philippines
Ce diplôme est soutenu par la CAAP (autorité de l’aviation civile aux Philippines). Dispensé en temps partiel sur 18 mois, le Mastère permet à ses participants de suivre des cours de haut niveau reprenant les thèmes de l’annexe 19 de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile Internationale (l’OACI).
Un Mastère Spécialisé « Aviation Safety » au Vietnam
Portant également sur le thème de la sécurité du transport aérien ce diplôme est délivré en partenariat avec l’Université des Sciences et des Technologies de Hanoï (USTH), classée meilleure université du Vietnam. La création de cette chaire intervient dans un contexte de dynamisation de l’aviation civile dans la région et vient renforcer la coopération de la France et de la zone ASEAN.
A propos de l’ENAC
L’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC), l’école de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) sous tutelle du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer (MEEM), rassemble des activités de formation et de recherche en ingénierie aéronautique, navigation aérienne et pilotage avions. Chaque année l’ENAC accueille plus de 2000 élèves répartis dans 30 programmes de formation et 3500 stagiaires au titre de la formation continue. Preuve de son rayonnement international, ses 22 000 anciens élèves se rencontrent dans une centaine de pays et sur les 5 continents. Par son dimensionnement, ses moyens humains et pédagogiques, l’ENAC est aujourd’hui la 1ère école aéronautique européenne. http://www.enac.fr
A propos d’Airbus
Airbus, qui regroupe 3 divisions (Commercial Aircrafts, Helicopters et Defence and Space), est le leader européen de la construction aéronautique et spatiale. L’entreprise conçoit et fabrique des avions et hélicoptères civils et militaires, des équipements spatiaux et de défense, et emploie plus de 136.000 personnes dans le monde. Plus de la moitié des avions de ligne dans le monde sortent de ses usines. Attirer et faire évoluer les meilleurs talents est essentiel pour accompagner le développement et faire perdurer esprit d’innovation et leadership technologique et commercial.
Contacts presse :
Pour l’ENAC : Attachée de presse ENAC : Fabienne Cogneau /F2C ‐ +33 (0)1 47 69 05 33 / +33 (0)6 03 56 13 39 – fabienne.cogneau@f2c.fr
Pour Airbus : Anne GALABERT, anne.galabert@airbus.com, +33609240974 ou +33567190448.
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The International Air Transport Association (IATA), in cooperation with the École nationale de l’aviation civile (ÉNAC) is to expand their aviation training and education partnership to include aviation research and studies.
IATA and ENAC agreed to:
- Jointly plan new advanced master programs by aviation sector (airlines and ANSPs) to be offered as of 2018
- Collaborate on research projects in areas such as air traffic management (ATM), big data and remotely piloted aircraft systems, or RPAS (often referred to as drones)
- Create internship opportunities for ENAC Master/PHD students to carry out research in support of projects of interest to IATA/ENAC.
“Aviation needs research to identify innovative solutions to meet the needs of a growing industry. A particular focus of our partnership with ENAC is gaining the benefits of technology integration into daily operations. More broadly, IATA and ENAC are blending industry expertise with academic rigor to help current aviation professionals keep pace with changes and to ensure that the next generation joins the industry well-prepared for its many challenges,” said Alexandre de Juniac, IATA’s director general and CEO.
The IATA-ENAC courses, delivered 50/50 by each partner, will be given in IATA’s Geneva offices and in ENAC’s Toulouse campus; more locations will be added in the future.
“ENAC’s relationship with IATA is an important building block for the future of the industry. We are honored to not only continue our successful collaboration, but to expand it to reach even more students and even more talented aviation professionals. Our partnership provides an exclusive opportunity to learn from the brightest in the industry at one of the top universities in the world,” said Marc Houalla, ENAC president.
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Melbourne, FL – 16 février 2017 – Embraer a annoncé aujourd’hui la nomination de Michael Amalfitano au poste de président et chef de la direction de son unité d’affaires Jets d’affaires. Amalfitano succédera à Marco Tulio Pellegrini, qui assumera une autre position de leader qui sera bientôt annoncée. Le changement entrera en vigueur le 1er mars 2017.
«Nous sommes ravis que Michael ait décidé de se joindre à Embraer pour diriger nos affaires de Jets d’Édition. Nous sommes confiants qu’en tant qu’exécutif chevronné et expérimenté, il est qualifié pour profiter de notre position de leader dans cette industrie hautement compétitive », a déclaré Paulo Cesar Silva, PDG d’Embraer.
Amalfitano rejoint la société avec 35 années d’expérience dans le financement d’avions d’affaires, après avoir occupé plusieurs postes de direction à l’échelle mondiale avec des sociétés de crédit-bail d’équipement telles que Stonebriar Commercial Finance, Banc of America Leasing, Fleet Capital et GE Capital. Son expérience remarquable et sa réputation dans l’industrie renforcent considérablement la force, le réseau et la présence sur le marché de l’entreprise. «Je suis honoré d’assumer le poste de cadre que Marco a détenu et le privilège de diriger une étonnante équipe d’employés dévoués et de tirer parti de notre portefeuille d’avions très apprécié au profit de nos clients et actionnaires dans le monde», a déclaré le nouveau PDG d’Embraer.
À propos d’Embraer
Embraer est une société mondiale dont le siège social est au Brésil, et qui regroupe des entreprises de l’aviation commerciale et de l’aviation de direction, de la défense et de la sécurité. La société conçoit, développe, fabrique et commercialise des aéronefs et des systèmes, en fournissant un soutien à la clientèle et des services. Depuis sa création en 1969, Embraer a livré plus de 8 000 appareils. Environ toutes les 10 secondes, un avion fabriqué par Embraer décolle quelque part dans le monde, transportant plus de 145 millions de passagers par an. Embraer est le premier fabricant de jets commerciaux jusqu’à 130 sièges. La société entretient des unités industrielles, des bureaux, des centres de service et de distribution de pièces, entre autres activités, à travers les Amériques, l’Afrique, l’Asie et l’Europe.
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L’Europe fournira la propulsion et les fonctions vitales aux astronautes en mission au-delà de la Lune. La première mission habitée prévue pour 2021 ouvrira une nouvelle ère dans l’exploration humaine de l’espace lointain.
Brême, 16/02/2017 – Airbus Defence and Space, numéro deux mondial des technologies spatiales, et l’Agence spatiale européenne (ESA) ont signé un nouveau contrat portant sur le développement et la réalisation du module de service européen (ESM) destiné à Orion, le vaisseau spatial de la NASA, l’agence spatiale américaine. Le montant du contrat est évalué à 200 millions d’euros environ. L’ESM est un élément clé de la capsule Orion, vaisseau spatial de nouvelle génération de la NASA, qui transportera des astronautes au-delà de l’orbite basse de la Terre, pour la première fois depuis la fin du programme Apollo.
Le module fournira aux astronautes propulsion, électricité, eau et oxygène lors de leurs missions vers des destinations lointaines, au-delà de la Lune, comme Mars. L’ESM est placé en dessous de la capsule habitée. Airbus Defence and Space a été sélectionné en novembre 2014 par l’Agence spatiale européenne (ESA) comme maître d’oeuvre du développement et de la construction du premier ESM.
« Ce nouveau contrat nous permet de poursuivre avec la plus grande motivation cette mission d’exploration de l’espace lointain d’avant-garde. Nos clients, l’ESA et la NASA, et notre partenaire industriel Lockheed Martin Space Systems renouvellent la confiance qu’ils ont placé dans notre savoir-faire et notre expertise lors du développement et de la réalisation du premier module de service européen », a déclaré Nicolas Chamussy, Directeur général de Space Systems. « Nous livrons des systèmes spatiaux d’une qualité et d’une fiabilité extrêmes, et grâce à ce programme et à nos investissements permanents, nous sommes en mesure de préserver notre avance technologique. »
L’assemblage du premier exemplaire opérationnel de l’ESM comprend plus de 20 000 pièces et composants (équipement électrique, moteurs-fusée, panneaux solaires, réservoirs de carburant, consommables des systèmes de survie, plusieurs centaines de mètres de câbles et de tubes…). L’intégration du premier modèle de vol bat son plein depuis mai 2016, tandis que celle du deuxième modèle est prévue pour le milieu de l’année prochaine.
La seconde mission test d’Orion baptisée « Exploration Mission 1 » sera le premier vol de la future fusée Space Launch System de la NASA. Cette mission consistera en un vol inhabité à plus de 64 000 km de la Lune destiné à valider les performances de la capsule. La première mission habitée, « Exploration Mission 2 », devrait être lancée dès 2021.
La capsule Orion est conçue pour transporter des astronautes dans des régions de l’Espace jusqu’ici inexplorées, tout en garantissant leur retour sur Terre en toute sécurité, même à des vitesses extrêmement élevées de rentrée depuis l’espace lointain. Avec des missions prévues au-delà de la Lune, dont une sur un astéroïde redirigé sur l’orbite lunaire, la NASA développe les compétences pour l’envoi d’homme sur Mars, et ouvre une nouvelle ère de l’exploration spatiale.
L’ESM est un cylindre d’environ quatre mètres de diamètre et de hauteur, équipé des quatre panneaux solaires caractéristiques de l’ATV (19 m d’envergure, une fois les panneaux déployés) pour générer l’électricité nécessaire à bord. D’une masse totale légèrement supérieure à 13 tonnes, l’ESM emportera 8,6 tonnes d’ergols qui alimenteront un moteur principal et 32 micropropulseurs. Outre sa capacité de propulsion principale, ce module de service non pressurisé effectuera des manoeuvres orbitales et de contrôle d’attitude et pourra même servir à transporter du fret supplémentaire.
Pour la gestion du développement et de la construction de l’ESM, Airbus Defence and Space s’appuie sur son expérience unique, acquise grâce à la maîtrise d’oeuvre de l’ATV (Automated Transfer Vehicle). Ce cargo européen automatisé a régulièrement ravitaillé les équipages de la Station spatiale internationale (ISS) en matériel scientifique, pièces détachées, nourriture, eau et oxygène, ainsi qu’en carburant.
Avis aux rédacteurs : vous pouvez télécharger photos, vidéos, animations, infographies et interviews sur notre espace de diffusion à l’adresse https://bcr.airbusdefenceandspace.com/
A propos d’Airbus
Airbus est un leader mondial de l’aéronautique, de l’espace et des services associés. En 2015, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 64,5 milliards d’euros avec un effectif d’environ 136 600 personnes. Airbus propose la famille d’avions de ligne la plus complète qui soit entre 100 et plus de 600 places. Airbus est également un leader européen dans le domaine des avions de ravitaillement en vol, de combat, de transport et de mission. L’entreprise est le numéro un européen de l’industrie spatiale, et le numéro deux mondial. Dans le domaine des hélicoptères, Airbus propose les solutions civiles et militaires les plus performantes du marché mondial.
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